Le commissariat de Busan, à Pusan, en Corée du Sud, compte parmi ses rangs des recrues très spéciales. Quelques semaines plus tôt, une chatte entre dans le commissariat, en miaulant à tue-tête, visiblement pour demander de l’aide. Vous n’imaginerez jamais ce qui s’est passé par la suite.
Vous avez entendu parler des chats bibliothécaires aux Etats-Unis et en Russie ou encore de ce chat chef de gare au Japon. Mais avez-vous déjà eu vent de l’histoire insolite de ces chats policiers en Corée du Sud ? En voici une histoire qui prouve que Jean Cocteau avait tort de déclarer préférer les chiens aux chats, car il n’y a pas de chat policier.
Une chatte errante qui rôdait autour d’un poste de police interpelle un officier avec ses miaulements. Ce n’est pas un hasard si la petite bête a choisi ce commissariat pour y donner la vie.
Les policiers du commissariat de Busan avaient déjà croisé le petit animal dans des circonstances plus douloureuses quelques mois auparavant. Ils avaient dû enterrer ses petits chatons, morts à la suite d’un accident de la route. Les policiers qui ne savaient pas d’où venait l’animal ni à qui il appartenait l’ont baptisé Molang, qui veut dire « ne sait pas ». Les policiers allaient mettre en terre les chatons sous le regard de la chatte, qui observait la scène de loin avant de disparaitre dans la nature.
C’est avec surprise que les officiers ont vu débarquer quelques mois plus tard, Molang qui attendait de nouveau des petits. Sauf que cette fois-ci, la chatte qui savait qu’elle pourrait compter sur l’aide des policiers, était décidée à rester et à donner naissance à ses chatons dans ce commissariat pour se faire aider de ces mêmes agents qui ont eu la grandeur d’âme de s’occuper de sa portée de chatons morts.
Prise en pitié par les policiers, elle a été accueillie et prise en charge jusqu’à ce qu’elle mette bas. La brigade féline a tout de suite été adoptée par les membres de la police. La famille de félins est devenue la mascotte du poste de police. Elle y a même trouvé un foyer, circulant au gré de sa fantaisie, jouant avec les policiers, réclamant leurs caresses. Qui a dit que la police n’avait pas le sens de l’humour ? Les officiers ont même eu la rigolote idée de leur confectionner de petits uniformes. Un amour de chat !